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pourquoi je vais continuer a acheter la fast fashion !

Dernière mise à jour : 29 oct. 2020

Aujourd'hui plus que jamais décriée, la fast fashion est dans le collimateur des défenseurs de la planète et des opposants à la surconsommation depuis belle lurette. Pourtant, il aura fallu un bon burn-out de notre hôte, Mme Terre, pour éveiller d'autres consciences. Ce stand-by à la consommation me dissuade-t-il de consommer via ces enseignes ?


J'adore la #mode...beaucoup...trop !? Je ne sais pas, quoi qu'il en soit c'est comme ça, alors j'accepte :)

Très timide enfant, la mode a joué un rôle important et m'a donné de l'assurance pour aller vers les autres et ma chère #doudoune #chevignon, si longtemps espérée, m'a donné un vrai sentiment d'appartenance et m'a fait découvrir les pièces durables.

J'ai expérimenté pas mal de styles. Certains assumés, d'autres moins (par souci de confidentialité je ne rentrerai pas dans les détails), certains réussis, d'autres ....moins ! Des virages vestimentaires parfois à angles droits, liés à la construction et à l'affirmation de ma personnalité et qui ont tous ont contribué à construire celle que je suis aujourd'hui.


Grâce à qui ?

On ne va pas se mentir, si j'ai pu tester, tenter, essayer tous ces #look qui n'ont parfois été hébergés que peu de temps dans mon #dressing, c'est grâce à l'accès, nouveau à l'époque, des boutiques de fast fashion. #hetm a été ma première fois, et je me souviens des après-midi #shopping où je pouvais me faire plaisir tout en étant dans la #tendance. L'aubaine ! ...avoir accès à la mode, à la tendance, à la beauté, sans se ruiner. Lorsqu'on est adolescent, puis jeune adulte, c'est important.


Un pas vers la surconsommation ?

Un top à moins de 10€, des boucles d'oreilles à 8€, les multiples collections, le choix des coupes, la variété des couleurs et des imprimés,... il n'en faut pas plus pour nous transformer en enfant de 6 ans au rayon jouets du supermarché. Le marketing des enseignes comme #zara, #mango, #asos, ou autre #topshop,... sera toujours plus fort que toi ! Tout est fait pour nous transformer en acheteur compulsif, tu ne peux pas lutter.

J'ai consommé...beaucoup... je suis rentrée dans le cercle infernal de l'achat avec date de péremption proche. J'achète, je porte, je ne porte pas, j'oublie que j'ai, je rachète, "oh une nouvelle collection, j'adore !"...j'achète ! Je change de saison, je trie, je donne, et je rachète...le cercle infernal !


Des conséquences pour moi et pour l'environnement

A chaque changement de saison, des sacs de linge à donner qui débordent, des achats placards squatteurs malgré eux, des vêtements qui vieillissent mal, le budget fringues qui explose... Bref ! la surconsommation totale !

Un mode de #consommation qui a de lourdes conséquences: des conditions de productions humainement plus que discutables, un bilan carbone digne d'un grand voyageur, l'utilisation de produits très nocifs pour l'homme et la planète,...


Une remise en question ?

A partir du moment où tu as une prise de conscience, tu ne peux plus faire comme si de rien n'était, il faut changer ça et ce n'est pas si simple. Nous avons nos habitudes de consommation, et en changer prends du temps, et surtout, il faut trouver des alternatives.

Enceinte de mon premier enfant j'ai commencé à utiliser des produits de #beautebio et à manger plus sainement, mais je consommais toujours beaucoup de fast fashion. Comme chaque mère en devenir, je m'extasiais devant les grenouillères et petits bonnets adorables que l'on trouve pour trois fois rien dans les grandes enseignes, et les vêtements de grossesse qui commençaient à y être commercialisés, faisaient bien le boulot.


Le conseil en image, le début d'une consommation différente.

Cette méthode à laquelle je me suis formée en 2013 m'a énormément aidé car c'est une mine d'astuces pour se mettre en valeur et faire passer les bons messages, mais c'est surtout une manière de mieux consommer, en achetant uniquement les choses qui nous vont. Je connais mes couleurs, ma morphologie, mon style, les séances #shopping sont optimisées, je vais vers ce qui me va, les achats sont plus réfléchis, et j'achète moins.

Et puis un #dressing qui déborde me fait perdre du temps et envahit mon espace et mon esprit, perdue dans mes spéculations vestimentaires, je porte au final toujours la même chose, et certains achats souvent peu qualitatifs ne me font souvent pas vibrer. Je préfère désormais avoir peu, c'est bon pour la planète et mon compte en banque.


Est-ce que j'achète toujours dans les enseignes de fast fashion ?

Oui ! En partie, parce que pour le moment je ne sais pas comment faire sans. Et honnêtement mon budget ne me permet pas d'acheter uniquement des pièces #ethique, de plus je n'y trouve pas toujours les coupes et styles que je cherche.

J'ai un ado et un pré-ados qui poussent plus vite que des champignons. Il faut racheter régulièrement des #vêtements, et chacun cherche à s'affirmer avec un style différent, ce que je respecte et encourage.


Au final, je fais au mieux:


Règle n°1: J'achète en pleine conscience: je me pose la question de savoir si j'ai réellement besoin de ce pantalon, ou de ce pull, et si je ne possède pas déjà quelque chose de similaire.


Règle n°2: Je porte mes anciennes pièces et les #upcycle: un sweat retaillé, un short fait d'un ancien pantalon ou jean's, de nouveaux #boutonsbijoux sur une veste...les possibilités sont infinies et je reste dans la tendance ou l'évolution de mon style.


Règle n°3: Je joue avec les accessoires: foulard, ceinture, chaussures, bijoux, chapeaux...ils sont des alliés de taille pour donner à un même vêtement des styles et allures différents.


Règle n°4: Je m'oriente vers le qualitatif plutôt que le quantitatif: un beau pull de belle qualité, une jupe bien taillée me procurent beaucoup plus de plaisir que plusieurs pièces de piètre qualité réunies.


Règle n°5: Je m'oriente vers le moins impactant pour la planète: au sein des grandes enseignes. Des efforts concernant la traçabilité et la production sont faits, des lignes plus responsables et plus éthiques voient le jour, avec entre autres, des matières recyclées.


Règle n°6: Je m'oriente doucement vers le seconde main: pour les pièces intemporelles et de marque, parfois peu abordables neuves. C'est une solution qui me parait logique et une excellente alternative. Reste à me faire à l'idée, de porter un vêtement qui a déjà vécu une histoire avec une autre que moi !


Quoi qu'il en soit, j'espère allez toujours plus vers une démarche responsable, en acceptant que tout n'est pas parfait, en faisant avec mes moyens, et surtout en continuant à avoir du plaisir...



Bien à vous :)



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